Psychologie organisationnelle positive
L’impact du travail sur le bien-être est traditionnellement un sujet de la psychologie du travail, mais il a récemment fait l’objet d’un paradigme de la psychologie positive. Quand la psychologie positive s’est détournée de la pathologie pour se concentrer sur l’exploration des états psychologiques optimaux, le monde des affaires a commencé à s’intéresser à la dynamique qui permet une performance extraordinaire des individus et des organisations.
La psychologie organisationnelle positive est née de la nécessité d’étudier systématiquement l’ensemble des phénomènes organisationnels positifs qui, jusqu’alors, étaient largement ignorés.
La psychologie organisationnelle positive est l’étude scientifique des aspects positifs des organisations et non seulement des difficultés des employés et leurs entreprises. Cette discipline propose de poser des questions sur ce qui va bien, ce qui donne la vie, ce qui inspire et ce qui est perçu comme bon, en plus de ce qui est problématique et difficile dans les organisations.
« La psychologie organisationnelle positive est l’étude scientifique d’expériences et de traits subjectifs positifs en milieu de travail et dans les organisations positives, et son application, pour améliorer l’efficacité et la qualité de vie dans les organisations. »
Donaldson et Ko, 2010
La psychologie organisationnelle positive cherche à identifier les motivations, les catalyseurs et les effets des modèles organisationnels positifs, à comprendre ce qui les fait émerger et pourquoi ils fonctionnent en premier lieu, pour pouvoir en tirer des bénéfices pour l’organisation. Cette nouvelle perspective amplifie les phénomènes positifs dans de nombreuses organisations qui mène au développement des forces des employés, favorise la résilience et fait émerger une capacité de rétablissement, de reconstruction et de réparation à l’environnement de travail.
Des mots clés de la littérature émergeante de la psychologie organisationnelle positive
Capital psychologique, flow, leadership positif, déviance positive, relations professionnelles positives, bonheur au travail, peak performance, coaching, développement organisationnel positif, émotions positives, organisation vertueuse et éthique, engagement, bien-être au travail
Théorie, recherche et application de la psychologie positive en milieu de travail
Lorsqu’elle est appliquée au contexte organisationnel, adopter une perspective positive signifie que l’interprétation des phénomènes est modifiée. Des études montrent que les défis et les obstacles peuvent être réinterprétés comme des occasions et des expériences de développement plutôt que comme des tragédies ou des problèmes (Gittell, Cameron, Lim, & Rivas, 2006 ; Lee, Caza, Edmondson, & Thomke, 2003 ; Sutcliffe & Vogus, 2003).
Les universitaires du domaine de la psychologie organisationnelle positive attirent également l’attention sur des variables qui n’ont pas été reconnues ou sérieusement prises en compte à présent dans le champ des sciences des organisations et du comportement humain, dont :
- l’énergie positive (Baker, Cross, & Wooten, 2003);
- le capital moral (Godfrey, 2003);
- le flow (Quinn, 2002);
- l’inspiration (Thrash & Elliot, 2003);
- la compassion (Dutton et al., 2006);
- « l’élévation » (Vianello, Galliani, & Haidt, 2010); et
- la vocation (Wrzesniewski, 2003).
Résilience organisationnelle
La résilience organisationnelle est la capacité à survivre à une crise et de prospérer dans un monde incertain, complexe.
La résilience est une capacité stratégique.
Il ne s’agit pas seulement de surmonter les crises. Une organisation véritablement résiliente dispose de deux autres capacités importantes : la prévoyance et la connaissance de la situation pour prévenir l’apparition de crises potentielles, et la capacité à transformer les crises en une source d’opportunités stratégiques.
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Bibliographie
What is Positive Organizational Psychology?